Économiques et Sociales

La Real Compañía Guipuzcoana de Caracas

Selon le niveau des dividendes et des intérêts auxquels se sont déroulés les recensements et les emprunts contractés par la Compagnie, trois étapes peuvent être établies dans sa politique de crédit : 1) années 1733-49 ; 2) 1752-60 et 3) 1760-80. La première coïncide avec le lancement de la Compagnie, avec des besoins urgents d'assembler des navires et d'obtenir des marchandises à transporter à Caracas et caractérisée par la forte rentabilité des entreprises. Bien qu'elle distribue des dividendes élevés, autour de 20 %, il valait la peine d'emprunter de l'argent à 6 ou 8 %.

À partir de 1752, dans une deuxième étape, les actionnaires se voyaient garantir des dividendes de 5 % plus le reste basé sur les bénéfices de chaque exercice financier. Par conséquent, les intérêts sur l’argent emprunté ne devraient pas dépasser ce pourcentage, comme l’a géré la Société.

Enfin, entre 1760 et 1780, parallèlement au maintien du dividende à 5 %, l'intérêt sur l'argent emprunté par la collecte des recensements fut réduit à 2,5 ou 3 %, et les dettes les plus onéreuses furent amorties.