Photographe originaire de Guipuzcoa, née à Saint-Sébastien en 1950.
Elle a étudié au Centre international de la photographie de Barcelone et a ensuite suivi divers cours à la School of Visual Arts, au Centre international de la photographie et à la New School de New York. Ses photographies ont été publiées dans différents magazines tels que Interviú, Tiempo et dans les journaux El País et La Voz de Euskadi. Elle a été la photographe officielle du Festival international du film de Donostia-San Sebastián en 1982 et 1983. Elle a ensuite travaillé comme photographe pour le conseil provincial de Gipuzkoa.
Photojournaliste reconnue et grande voyageuse, elle a réalisé de nombreuses expositions de photographies de ses innombrables voyages à Bali, en Égypte, au Népal, à New York, au Pakistan, en Turquie, des reportages sur le Sentier lumineux, les femmes et les tribus urbaines... Je voyage généralement avec des amis, dit-elle, et je m'échappe toujours seule, à vélo, en taxi ou par tout autre moyen de transport pour chercher la photo". Pour Isabel Azkarate, la photographie est un mode de vie qui lui permet d'obtenir des réponses sur sa propre existence. Avec son appareil photo, elle scrute et apprend à mieux connaître ces pays et ces lieux exotiques, toujours à la recherche, en alerte. Ses expositions sont une visite personnelle et saisissante de la manière dont cette photographe voit la réalité de ces pays, à travers leurs habitants, leurs paysages, leur folklore, toujours avec une approche d'une sincérité absolue.
Ses expositions les plus importantes ont été Mil imágenes para el festival de Cine de Donostia-San Sebastián 2000-2002 et celle qui a rassemblé, dans une sélection soigneusement choisie, sa carrière de photographe sous le titre 20 años en 35 mm, tenue au Koldo Mitxelena en 2002. Dans cette dernière, on peut apprécier la fascination de cette photographe pour la représentation de l'occulte, sa vision de la condition humaine à partir de nombreux points de vue, de la tendresse, de la solitude, de la folie, de l'intimité. Une représentation de la condition humaine, une "géographie de l'être humain", comme la définissent les organisateurs de l'exposition, Joxean Muñoz et Txabi Basterretxea.
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