Concept

Antropología Física

Si l'on parle de la nature du type et des caractères morphologiques, sérologiques et ostéologiques qui lui correspondent et en supposant, bien sûr, que le type existe - on a déjà vu que certains auteurs français le nient - la question se pose de l'origine de ce peuple qui, souvent, au cours des siècles, présente les caractéristiques susmentionnées. Aranzadi croit trouver dans les crânes aziliens d'Urtiaga des traits qui les rapprochent des Basques actuels, bien que dans le crâne B1, attribué au Magdalénien, on observe des traits chromanoïdes. La parenté avec la race paléolithique de la Dordogne est précisément ce qui soulève la possibilité d'une mutation à l'origine de la base du crâne ; en effet, et compte tenu de l'influence de la base sur toute l'architecture du crâne, cette mutation, fixée par la consanguinité, et peut-être à partir du Mésolithique, donnerait naissance au type basque.

Si l'on considère avec impartialité le spécimen de type basque formé par les facteurs de variabilité de l'espèce humaine au cours de centaines de générations, on peut observer ce qui suit : au-delà du concept trompeur de race, aujourd'hui dépassé, et même en acceptant l'apparition du type méditerranéen dans une grande partie d'Euskal Herria - en tout cas toujours loin des Pyrénées -, le type basque présente clairement des caractéristiques beaucoup plus uniques que dans l'ostéologie morphologique, dans les caractères plus génétiques et biochimiques, qui sont les plus anciens et les plus significatifs. Compte tenu de la structure socioculturelle du peuple basque et des séquences comportementales qu'il a inscrites, en tant que groupe humain, dans les éthogrammes de ce territoire tout au long de l'histoire, il n'est pas du tout utopique de penser qu'il s'adaptera à n'importe quel type d'environnement que l'avenir lui réserve.