Militaires

Zumalakarregi, Tomas (1788-1835)

Menacées par le gouvernement, les Députations carlistes de Lava, Vizcaya et Guipzcoa respectent également son mandat le 7 décembre. Avec 3 000 volontaires sans formation militaire et sans ressources, le nouveau chef se rendit dans les montagnes navarraises, évitant toute rencontre avec les troupes chrétiennes jusqu'à l'action de Nazar et Asarta (Berrueza), les 29-30 décembre de la même année. Là, il a déjà montré son talent militaire en combattant avec des soldats inexpérimentés contre ceux du général M. Lorenzo et ceux du colonel Marcelino Oral "El Lobo Cano". L'année 1834 commence par surprendre la Manufacture Royale d'Armes d'Orbaitzeta. Leur tactique habituelle est l'attaque surprise, l'usure de l'ennemi et le retrait, comme l'action de Griesa, le 3 février de cette année, ou la surprise de Zubiri et Urdaniz contre Ora. Au cours de ces mois, son ancien supérieur Quesada et son frère, l'homme politique libéral Miguel Antonio, entreprennent diverses démarches pour le faire réintégrer le système judiciaire, trébuchant sur son refus, alors qu'ils savent que sa femme et ses filles font l'objet de représailles et que leurs actifs mis aux enchères. Le 16 mars, il prend Vitoria par surprise et l'abandonne le 29. En mars, sa direction est reconnue par les juntes carlistes d'Aragon et de Catalogne. Le 22 avril, il se moque du général Quesada, près d'Altsasu-Alsasua, qui l'attend avec 7 bataillons. Il est venu avec trois membres de la Garde Royale, une compagnie de Francs, 20 carabiniers, deux moitiés de cavalerie et quatre pièces montées; Il se rendit à Quesada de Vitoria à Pampelune en comptant sur le général Lorenzo tombant sur Olazagutia. Mais il ne vint pas et Quesada, face à des forces supérieures, se retira du côté d'Altzania et de Zegama. Là eut lieu l'attaque qui, bien qu'elle fut finalement repoussée par l'artillerie, causa de lourdes pertes aux troupes de la reine. Zumalac Rregui les avait également mais il a fait environ 100 prisonniers, dont Leopolodo O'Donnell et trois autres officiers. Cette action a instillé la peur parmi les chrétiens (les prisonniers sont fusillés des deux côtés) et lui a donné du crédit parmi les partisans de D. Carlos. Encore une fois, il a battu le Cubain Quesada à Muez le 26 mai.